Lachen in Zeiten der Krise: interkultureller Humor in den frankophonen Gegenwartskulturen
Sektionsleitung: PD Dr. Susanne Greilich und Dr. Dagmar Schmelzer (Universität Regensburg)
Veranstaltungsort: Gebäude 22, Raum: 105
Sektionsbeschreibung:
Les sociétés francophones contemporaines se caractérisent par la coexistence de modèles sociaux et culturels hétérogènes. Face à cette situation, la question de l’identité nationale et culturelle est – comme celle de l’altérité – régulièrement l’objet des débats politiques comme de la production artistique. A partir de leurs expériences plus ou moins quotidiennes avec le racisme et les préjugés et face au sentiment d’un manque d’identité culturelle « fixe », auteurs et metteurs en scène visent dans leurs œuvres les mécanismes par lesquels une communauté culturelle s’établit au sein d’une société multiethnique hétérogène. Après que la littérature et le cinéma français des années 80 et 90 avaient surtout traité cette question de manière sérieuse et critique, on peut observer, depuis le début du XXIe siècle, une approche différente : conflits culturels, préjugés et ressentiments sont affrontés avec les moyens de l’humour et sur le mode du rire.
Au plus tard depuis les Intouchables (2011), les « comédies interculturelles » comptent parmi les plus grands succès du cinéma français, ainsi Samba (2014), Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (2014) ou Bienvenue à Marly-Gomont (2016). A part la différence culturelle présumée entre Français « de souche » et Français d’origine africaine ou asiatique, les différences culturelles régionales sont visées ainsi que les conflits culturels avec les voisins de l’autre côté de la frontière française (Rien à déclarer, 2010). Des comédiens d’origine maghrébine comme Jamel Debbouze ou Gad Elmaleh sont de véritables stars de la scène, parlant dans leurs spectacles de leur propre identité vécue comme « autre », de leurs expériences avec stéréotypes et préjugés.
Face à leur grand succès auprès d’un public plus large, comédiens et comédies interculturelles se trouvent régulièrement exposés au reproche de minimiser les problèmes sociaux, d’ensevelir un débat important sous une atmosphère de sentimentalité et d’être – en conséquence – sans aucune pertinence sociopolitique.
Nous nous proposons de remettre cette thèse en question, ou plus précisément d’analyser les potentiels que l’humour sait faire valoir dans le contexte des négociations d’identité, d’altérité et de différence. L’humour pour lequel un certain flegme face aux insuffisances de la vie est une condition préalable, se prête à la résolution des conflits sociaux en mettant des généralisations idéologiques à terre (Jean Paul), en immunisant le moi contre la sensibilité (Freud) et en apprenant à l’homme à garder une distance épistémologique envers lui-même (Sindermann). Comme l’effet du comique ne se produit que sur le fond d’une même idée sur la réalité culturelle, le comique peut se mettre au service des changements idéologiques collectifs, il peut déstabiliser les évidences culturelles et contourner les relations de pouvoir.
Sur fond de théories littéraires, psychologiques, philosophiques et linguistiques sur l’humour et le comique et dans le sens d’une analyse interculturelle des médias, la section se propose d’analyser le rôle que jouèrent et jouent les comédies interculturelles, les spectacles d’ethno-comédie et la littérature mettant en scène des clashs culturels dans le contexte du débat sur l’identité et la diversité culturelles des sociétés francophones contemporaines.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr | 9h-9h45 Susanne Greilich (Regensburg)/ Dagmar Schmelzer (Regensburg) ─ Introduction 9h45-10h30 |
9h-9h45 Renaud Lagabrielle (Wien) ─ A la recherche des contradictions et de l’équilibre précaire entre humour, critique du fondamentalisme et revendications féministes dans la comédie Cherchez la femme (Sou Abadi, 2017) 9h45-10h30 |
9h-9h45 Magdalena Silvia Mancas (Passau) ─ Un comique d’emprunt? Bienvenue chez les Ch’tis à l’Italienne 9h45-10h30 |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
11h-11h45 11h45-12h30 |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
14h30-15h15 Hédi A. Jaoud (Skidmore College, USA) ─ Beur noir : Humour et (auto)dérision dans l’œuvre d’Azouz Bégag 15h15-16h |
14h30-15h15 Berit Callsen (Osnabrück) ─ Komik und Subversion: Zur Inszenierung von dresscodes in Bienvenue à Marly-Gomont von Julien Rambaldi 15h15-16h |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16h30-17h15 Christiane Müller-Lüneschloß (Hamburg) ─ Du fou rire au rire des folles. La cage aux folles : une comédie entre Molière et modernité 17h15-18h |
16h30-17h15 Karen Struve (Bremen) ─ « Lucky coiffure ? » - Die Webserien Barber show und Soul Sisters 17h15-18h |
Europas Grenzen im Indischen Ozean: Literarische, künstlerische und wissenschaftliche Interventionen im Konflikt um Mayotte
Sektionsleitung: Prof. Dr. Margot Brink (Europa-Universität Flensburg)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: B10
Sektionsbeschreibung:
Tandis que l’Union Européenne se focalise sur la gestion de la crise des réfugiés en mer méditerranée, il se passe un drame migratoire comparable dans l’océan Indien qui n’est presque jamais évoqué dans le débat public et politique en Europe – et ceci depuis des années. L’île de Mayotte appartient géographiquement, culturellement et historiquement à l’archipel des Comores et est située à 8000 km de Paris. De plus, depuis 1841 elle fait partie de l’empire colonial français, depuis 2011 elle est le 101ème département de la France et, en outre, depuis 2014 elle est partie intégrale de l’Europe comme « Région ultrapériphérique ». Ce sont ce statut spécifique ainsi que l’instauration d’un visa en 1995 pour les habitant.e.s des autres îles comoriennes voisines qui ont provoqué une immigration massive et ‘illégalisée’ par voie maritime à Mayotte. D’après les estimations du gouvernement français, entre 7.000 bis 12.000 Comorien.ne.s se sont noyés lors de ces traversées et les chiffres seraient même beaucoup plus élevés d’après le gouvernement comorien.
Ceci n’est pas seulement une catastrophe humanitaire, mais aussi un conflit international, puisque les Nations Unies, l’Union Africaine et l’Union des Comores ont condamné l’appartenance de Mayotte à la France comme illégitime, tandis que la France et l’UE conçoivent Mayotte comme une partie de l’Hexagone et de l’Union européenne.
La littérature et les arts francophones dans la région de l’océan Indien et particulièrement aux Comores ont fortement contribué à rendre ce conflit plus visible. Des auteur.e.s comme Ali Zamir, Anguille sous roche (2016; Prix Senghor 2016), Nathacha Appanah, Tropique de la violence (2016), Nassuf Djailani, L’Irrisistible nécessité de mordre dans une mangue (2014) ou bien Soeuf Elbadawi, Un dikhri pour nos morts. La rage entre les dents (2013) ont trouvé des formes esthétiques très diverses et intéressantes pour parler des réalités, des identités et des histoires de migration aux Comores et, par ce biais-là, ils ont un rôle important de médiateur et de traducteur entre l’Afrique et l’Europe. Depuis quelques années, de plus en plus d’écrivaines comme p.ex. Coralie Frei, La perle des Comores (2010), Touhfat Mouhtare, Ames suspendus (2011), Faïza Soulé Youssouf, Ghizza, à tombeau ouvert (2015) ou Halima Mohamed Tsandza (2016) entrent sur la scène littéraire des Comores.
Perspectives et questions structurant le travail de section:
- Migration à Mayotte – un conflit volontairement ignoré par la France et l’UE: De quelle manière cette catastrophe humanitaire et politique aux Comores, une catastrophe trop souvent ignorée et passée sous silence, est-elle abordée dans les littératures, les arts et dans la recherche scientifique au niveau local et international ?
- Interventions artistiques, littéraires et scientifiques: Quelles différentes approches de contenu et de formes esthétiques peut-on trouver dans la réflexion scientifique, littéraire ou artistique sur les tensions postcoloniales et la migration sur l’archipel des Comores ? Sous quelles conditions matérielles et politiques ces interventions se développent-elles et ont-elles ou non un impact sur la réalité ?
- Perspective intérieure et extérieure sur l’Europe: Comment l’Europe se perçoit elle-même de la perspective d’une Région ultrapériphérique (RUP), localisée en même temps à l’intérieur et à l’extérieur de l’Europe ?
Solutions des conflits : Quelles ‘solutions’ les littératures, les arts et les différentes approches scientifiques esquissent-ils pour la région déstabilisée des Comores ainsi que pour le problème migratoire? Existe-t-il une transmission des idées du domaine des arts et de la science vers le discours et les pratiques politiques?
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Margot Brink (Flensburg) – Dimitri Almeida (Göttingen) – Nassur Attoumani (Mayotte) – |
Fathate Karine Hassan (Moroni/Grande Comore) – Simona Jişa (Cluj-Napoca) – |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénièe/Plenarvortrag | Séance plénièe/Plenarvortrag | |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
Jürgen Erfurt (Frankfurt/M) – Isabelle Denis (Paris) – |
Ute Fendler (Bayreuth) – Buata Malela (Dembéni/Mayotte et Bruxelles) – |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–17:15 Uhr |
Ali Abdoulhamid & Miriama Athoumani (Moroni/Grande Comore) – |
Adriatiana Ranjakasoa (Flensburg) – Lecture/ Lesung avec Nassur Attoumani |
Révoltes périphériques, révoltes excentriques: Mai 68 entre Paris, Bruxelles et Montréal
Sektionsleitung: Prof. Dr. Timo Obergöker und Dr. Jean-Frédéric Hennuy (University of Chester)
Veranstaltungsort: Gebäude 22, Raum: 103
Sektionsbeschreibung:
Au printemps 2012, afin de protester contre une hausse des frais de scolarité ressentie comme une profonde injustice, des centaines de milliers d’étudiants québécois descendirent dans la rue afin de protester contre cette augmentation.
Les manifestations, qui restaient circonscrites au Québec, atteignirent vite d’autres parties de la population et exprimaient un profond mécontentement dans la société.
Dès les premiers jours des manifestations, la presse européenne comparait ces événements à Mai 68 en France. Et force est de constater qus les événements québécois développaient une esthétique proche du mois de mai parisien.
Avec quelques ans de recul nous nous interrogerons sur les deux événements et sur leurs portées sociétales, le travail de mémoire et leur canonisation.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr |
9.00 9.45 |
9.45 |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
14.30 15.15 |
14.30 15.15 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16.30 |
16.30 |
Deutsch-französische Chronotopoi des Ersten Weltkrieges
Sektionsleitung: PD Dr. Marina Ortrud Hertrampf (Universität Regensburg) und PD Dr. Beatrice Nickel (Universität Stuttgart)
Veranstaltungsort: Gebäude 22, Raum: 104
Sektionsbeschreibung:
Ziel der transversal konzipierten Sektion ist es, Michail Bachtins Theorie des Chronotopos speziell fruchtbar zu machen im Bereich der poetischen und (alltags-)kulturellen Repräsentationen von Kriegsräumen im weitesten Sinne, also geographischen Räumen, deren Dynamik unmittelbar mit dem Krieg zusammenhängt oder deren Gestaltung maßgeblich vom Krieg beeinflusst wird bzw. wurde. Bachtins Theorie soll in zweierlei Hinsicht ausgeweitet und fruchtbar gemacht werden. Zum einen sollen die Vorträge der Sektion nicht auf erzählende und dramatische Texte (Literatur und Film) beschränkt sein, sondern können sich auch auf Lyrik beziehen. Zum anderen soll der Blick explizit auch auf unterschiedliche (alltags-)kulturelle Formen chronotopischer (Re-)Präsentationen des Ersten Weltkrieges geworfen werden.
Schlachtfelder, Schützengräben, Lazarette, Kriegsgefangenenlager und die jeweiligen Heimatfronten sind die zentralen Räume des Krieges. Doch jeder Krieg produziert in Abhängigkeit seiner zeitlich-historischen wie geographischen Verortung seine ganz spezifischen Räume sowohl an der Kriegs- als auch der Heimatfront. Geo- und topographische sowie infrastrukturelle Gegebenheiten, Kriegsführung und Kriegsverlauf führen zur Herausbildung von Räumen und Orten, die für jeden Krieg charakteristisch sind. Zu diesen zählen auch die durch Kriegspropaganda u.ä. konstituierten ‘ideologischen’ Räume, wie die Heimat als wehrhafte soziale Organisation oder die Nation im Glauben an ihre selbstgesteckten Ziele.
Im Falle des Ersten Weltkrieges lässt der Stellungskrieg etwa den Schützengraben zu einem existenziellen (Kriegs-)Raum mit ganz eigenen Regeln werden. Der Luft- und Gaskrieg seinerseits verwandelt als erstes verheerendes Beispiel ökologischer Kriegsführung ganze Regionen in ‘Mondlandschaften’. Die Schlachtfelder mit ihren zerstörten Landschaften sowie die zerbombten Städte der Heimatfront(en) ließen eine beispielslose Topografie des Todes und Grauens entstehen, deren Spuren selbst heute noch sichtbar sind. Neben der Front sind Lazarette und Kriegsgefangenenlager besondere (Zwischen-)Räume des Krieges. Das Lazarett – angesiedelt zwischen Schlachtfeld und Heimatfront, Krieg und Frieden, Tod und Leben – ist ein heterotoper Zwischenraum im Sinne Foucaults, der nicht selten auch als dystopischer Transitraum erfahren wird. Kriegsgefangenenlager stellen ebenfalls in sich geschlossene Mikrokosmen zwischen Krieg und Frieden dar, in denen jedoch die menschenverachtende Hässlichkeit des Grabenkrieges auf eine andere Art und Weise fortgesetzt wird. Das Alltagsleben der Zivilbevölkerungen an den Heimatfronten, die zunächst ‘Friedensräumen’ glichen, in denen das Leben der Daheimgebliebenen fast normal weiterzugehen schien, wird zunehmend von den Folgen der Zerstörung des ruralen wie urbanen Heimatraumes affiziert. Die Vernichtung der Landwirtschaftsräume zieht unerbittliche Kämpfe um ‘Lebensmittel’ (wie Kartoffeln, Kohle etc.) nach sich, während die Bombardierungen zu verzweifelten Kämpfen um Überlebensräume führen.
Das Ziel der Sektion, die speziell die deutsch- und französischsprachigen Gebiete fokussiert, besteht darin, die unterschiedlichen Räume, die während des Ersten Weltkrieges entstehen oder durch diesen stark verändert werden, in diesem eine zentrale Rolle spielen, ihn beherrschen und nach seinem Ende weiterbestehen bzw. im Sinne des Gedenkens und Erinnerns oder des zielgerichteten Vergessens neu semantisiert und mitunter auch politisch-ideologisch oder gar touristisch instrumentalisiert werden, zu beschreiben und hinsichtlich ihrer zeitgenössischen und aktuellen Relevanz für Literatur, Film, Kunst, (Alltags-/Erinnerungs-)Kultur, (Friedens-)Politik und (Tourismus-)Wirtschaft zu untersuchen. Zeitlich soll dabei eine Doppelperspektivierung vorgenommen werden, um so die eventuelle Nachhaltigkeit und Persistenz bzw. die Re-Semantisierung von (Kriegs-)Raumbildern auszuloten. In den Blick genommen werden können und sollen folglich sowohl Darstellungen und Inszenierungen respektive Instrumentalisierungen und Vermarktungen unterschiedlicher Räume des Krieges von Kriegsteilnehmern und Zeitzeugen als auch solche der (unmittelbaren) Gegenwart.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ ab 8.30 Uhr | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Marina Hertrampf/ Beatrice Nickel ─ Begrüßung und Einführung Marina Hertrampf (Regensburg) ─ |
Roland Ißler (Bonn) ─ Chronotopoi der Humanität. Geistige Räume und Schauplätze deutsch-französischer Begegnung im Ersten Weltkrieg Maria Erben (Bonn) ─ |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
Katarina Rempe (Osnabrück) ─ Chronotopoi des Ersten Weltkriegs in Apollinaires Calligrammes Caroline Fischer (Potsdam) ─ |
Olaf Müller (Marburg) ─ Barbaren in Brüssel. Deutsch-belgische Chronotopoi und die Avantgarden während des Ersten Weltkriegs Eve Léger-Bélanger (Montréal) ─ |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
Kirsten von Hagen (Gießen) ─ Das Sanatorium als Chronotopos bei Clarín, Thomas Mann und Marcel Proust Beatrice Nickel (Bochum) ─ |
Ana R. Calero (Valencia) ─ Die literarische Rekonstruktion von Soldatenfriedhöfen in ausgewählten Romanen über den Ersten Weltkrieg Marc Blancher (Stuttgart) ─ |
Vergangenheitsbewältigung in unruhigen Zeiten. Figuren der Französischen Revolution (1793/94–99) im nationalen Gedächtnis Frankreichs
Sektionsleitung: Prof. Dr. Kirsten von Hagen und Dr. Anna Isabell Wörsdörfer (Justus-Liebig-Universität Gießen)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: E07
Sektionsbeschreibung:
Die Französische Revolution als epochaler Einschnitt mit tiefgreifenden politischen und gesellschaftlichen Umwälzungen stellt sich – jenseits der legislativen Forderungen und Umsetzungen einer geistigen Elite – in ihren konkreten Manifestationen auf den Straßen von Paris und in der Provinz als ganz entscheidend von aggressiven physischen Auseinandersetzungen geprägtes Ereignis dar. Mit dem ‘Krisenjahr’ 1793/94 tritt das Revolutionsgeschehen in eine neue (Bürger-)Kriegsphase ein, insofern als die Grande Terreur die innerfranzösischen Konflikte mit massenhaften Guillotinierungen auf eine neue Eskalationsstufe hebt. Diese und andere alltäglich gewordenen Gewaltexzesse haben Spuren im kollektiven – kommunikativen wie kulturellen – Gedächtnis Frankreichs hinterlassen (Halbwachs 1950, Assmann 1992), welche durch die Literatur einerseits noch in der Revolution selbst und andererseits gerade auch in erneuten Phasen der Unsicherheit (wie dem gesamten 19. Jahrhundert mit schnell wechselnden Staats- und Regierungsformen unterschiedlichster politischer Couleur und dem 20. Jahrhundert der Weltkriege) über die literarisch-produktive Rezeption eine Aufarbeitung erfahren.
Unter einer erinnerungskulturwissenschaftlichen Perspektive (Erll 2004), die nicht das Statisch-Einheitliche, sondern v. a. das Prozesshafte und die Pluralität der literarisch-kommemorativen Beschäftigung in den Blick zu nehmen vermag, will sich die Sektion mit verschiedenen Bewältigungsversuchen der revolutionären Vergangenheit in und um Kriegs- und Krisenzeiten auseinandersetzen, wobei diese Angebote ihrerseits unter den einzelnen Erinnerungsgemeinschaften erhebliches Konfliktpotenzial besitzen. Die unter dem Motto “Die Literatur in der Revolution – die Revolution in der Literatur” stehenden Vorträge eröffnen so die Sicht zum einen auf unmittelbare Reaktionen (z.B. Vaudeville und politische Rede als tagesaktuelle Erinnerungsgattungen), zum anderen auf kontroverse Auseinandersetzungen aus der Distanz (diachron: Erinnerungskonjunkturen während Kriegen und Krisen, synchron: ideologisch gefärbte Erinnerungskonkurrenzen). Dabei sollen jene aus dem revolutionären Kriegschaos ‘herausragenden’ Gruppierungen (Girondisten, Jakobiner, Chouans etc.) wie auch Einzelfiguren (Louis XVI, Charlotte Corday, Maximilien de Robespierre etc.) in ihren jeweiligen Konstellationen im Mittelpunkt der Analyse stehen, welchen – als gemeinsames Merkmal – allesamt Blut an den Händen klebt und die – als unterscheidendes Merkmal – ganz unterschiedliche Positionen innerhalb der Hoch- und Endphase der Revolution vertreten.
In einer von den Individuen abstrahierenden Perspektive sollen darüber hinaus auch Überlegungen zu den allgemein(-gültig)en Mechanismen revolutionärer Umbrüche angeregt werden, die insbesondere im jeweiligen Rezeptionskontext der eigenen Kriegs- und Krisenzeit als Ausdruck erinnerungskultureller Prozesse affirmativer oder ablehnender Natur auszudeuten sind.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
9:00-9:30 9:30-10:00 10:00-10:30 |
9:00-9:30 9:30-10:00 10:00-10:30 |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
|
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
14.30-15:00 15:00-15:30 15:30-16:00 |
14:30-15:00 15:00-15:30 15:30-16:00 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16:30-17:00 17:00-17:30 17:30-18:00 |
17:00-17:30 17:30-18:00 |
Gewalt, Zensur und „freie Rede“ in der Literatur der Renaissance
Sektionsleitung: Prof. Dr. Olivier Millet (Paris, Sorbonne IV) und Prof. Dr. Karin Westerwelle (Westfälische Wilhelms-Universität Münster)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 102
Sektionsbeschreibung:
Die Darstellung von Gewalt und die Reflexion über Gewalt spielen in der Literatur und bildenden Kunst der Renaissance – wie bereits Jacob Burckhardt gezeigt hat – eine maßgebliche Rolle. Die Italienkriege und der sacco di Roma, die Eroberung der Neuen Welt und vor allem die Religionskriege in Frankreich prägen das 16. Jahrhundert. In Bild und Text finden die Erfahrungen von extremer Gewalt, aber auch der Versuch, tolerante Modelle des Denkens und der Rede aufzubauen, einen Niederschlag.
Wort und die Bedeutung des Wortes haben im 16. Jahrhundert ein hohes Prestige. So besagt beispielsweise die Druckerlaubnis, der privilège du roi, dass ein Buch oder eine Schrift über die politische Normativität der Rede verfügt. Eine ausgefeilte Rhetorik, d.h. Doppeldeutigkeit, Ambivalenz oder Ironie, vermag die offiziell geforderte Konformität zu unterlaufen. Worte und Aussagen sind das vermittelnde Glied, das bindende Element zwischen Menschen, aber auch des Menschen zu Gott. Worte dienen der Verkündigung der höheren göttlichen Wahrheit, heterodoxe Worte und Ansichten lösen irdische Verfolgung aus. Pamphlete, Flugblätter, Druckschriften etc. zeichnen sich im 16. Jahrhundert durch große Aggressivität aus. Sie spiegeln – in den Bürgerkriegen – die öffentliche Meinung unterschiedlicher Parteien oder bilden diese aus. Der Pléiade-Dichter Pierre de Ronsard konstatiert in seinen religionspolitischen Schriften, welche im 16. Jahrhundert weite Verbreitung finden, dass die Protestanten aufgrund ihres strategischen Einsatzes des Wortes gegenüber den Katholiken im Vorteil seien: Sie gingen nicht mit dem Schwert, sondern dem lebendigen Buchstaben vor: “non par le fer trenchant, ains par vives raisons”.
Die Sprache ist auch jenes Element, das Michel de Montaigne in seinen Essais als besondere Form und als Medium der Legitimierung von Verfolgung im Namen Gottes beobachtet und analysiert. Feinsinnig und gedankenscharf setzt sich Montaigne mit den sprachlichen und kulturellen Formen auseinander, die Gewalt im Namen Gottes legitimieren. Montaigne untersucht und beleuchtet die sprachlichen, juristischen, theologischen Argumente und Gebote, die es gestatten, im Namen Gottes andere Menschen – auch die Völker in der Neuen Welt – zu verfolgen. Wenn das Wort auf der einen Seite religiösen Glauben festigt und bezeugt, so ist es auf der anderen Seite Grund und Anlass für heftige Streitigkeiten. Die Bedeutung des Wortes “hoc” im Transsubstantiationsstreit führt Montaigne zu der Aussage: “La plus part des occasions des troubles du monde sont grammairiennes.”
Die Sektion lädt dazu ein, über den Status des Wortes und über literarische Texte in ihrer Darstellungs- und Vermittlungsleistung nachzudenken. Literatur entwirft im Spannungsfeld von Gewalt, Zensur und freier Rede einen Raum der Fiktion, in dem Differenz gedacht und verhandelt werden kann. Was charakterisiert Literatur in der Repräsentation von Gewalt und Grausamkeit? Worin liegt ihre Funktion? Inwiefern vermittelt Literatur tolerante Formen der ‘freien Rede’, wie man sie in den Essais Montaignes entdecken kann? Welche Gattungen gehören zum Spektrum des 16. Jahrhunderts in der Vermittlung von Gewalt resp. ‘freier Rede’?
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Olivier Millet/Karin Westerwelle – Pia Claudia Doering (Münster) – |
Béatrice Jakobs (Kiel) – Claudia Nickel (Göttingen) – |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
Daniel Fliege (Hamburg/ Paris-Sorbonne) – Jonas Wippermann (Münster) – |
Elsa Kammerer (Lille) – Christian Reidenbach (Trier) – |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
Martin Lange (Münster) – Julia Keuters (Münster) – |
Frank Lestringant (Paris Sorbonne) – Andrea Frisch (Univ. of Maryland) – Dagmar Stöferle (Tübingen/München) – |
(Post-)koloniale frankophone Kriegsreportagen: Genrehybridisierungen, Medienkonkurrenzen / Reportages de guerre (post)coloniaux de langue française : hybridation des genres, concurrence des médias
Sektionsleitung: Dr. Sara Izzo (Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 105
Sektionsbeschreibung:
L’étude de la transposition littéraro-journalistique des perceptions acquises des zones de combat (post)coloniales suppose une prise de conscience de la mutation des guerres durant la deuxième moitié du XXe siècle. Dans une perspective historique, il n’est plus question de guerres d’État classiques, mais de « nouvelles guerres » (Kaldor 1999 ; Münkler 2017), voire de « guerres hybrides » (Münkler 2017), qui naissent à l’intérieur d’un espace postimpérial et postcolonial et qui ne s’expliquent pas sans que ne soit tenu compte des constellations territoriales à l’époque impériale et coloniale. Dans le prolongement des études sur la représentation des guerres – dites – civiles dans la littérature et les médias (cf. Treskow/Buschmann/Bandau 2005 et 2008) l’accent sera mis ici sur le genre hybride du reportage littéraire. Ce dernier jouissant d’un renouveau en France interagit avec la production contemporaine du roman et les tendances d’un « retour au réel » (cf. Viart 2008).
Seront mis en discussion dans la perspective d’une hybridation des genres le rôle médiateur de l’« écrivain-reporter » (Boucharenc 2004) ou bien de l’« écrivain journaliste » (Cresciucci/Touzot 1998), l’entremêlement entre fiction et factualité dans le genre du reportage de guerre ainsi que l’influence du modèle journalistique narratif sur la littérature contemporaine. Le reportage peut par exemple faire office d’hypotexte ou d’intertexte pour le roman, servir de modèle de narration quand le narrateur ou le protagoniste se révèle lui-même être journaliste, ou se refléter dans les techniques de montage des matériaux documentaires. La mise en question de la forme et de la fonction de semblables stratégies de fictionnalisation ou bien de factualisation quant à la médiatisation des violences (post)coloniales braque le projecteur non seulement sur la dimension poétique, mais aussi sur la dimension éthique des textes. Dans quelle mesure la littérarité se conçoit-elle comme l’exigence immanente d’une représentation des événements observés ? Ainsi, la question du (des)engagement des « écrivains-reporters » est également à problématiser au confluent du journalisme et de la littérature. De même, il faudra prendre en considération le changement fonctionnel des reportages qui apparaissent d’abord dans le contexte immédiat des événements guerriers en intervenant dans un discours spécifique et qui sont repris par la suite sous forme de livre. Tandis que le lien entre le reportage et le roman a été étudié de manière privilégiée pour ce qui concerne la première moitié du XXe siècle – même à travers des analyses d’œuvres particulières – il reste surtout des pistes de recherche ouvertes quant à la deuxième moitié du XXe siècle. (Cf. Boucharenc 2015) Il s’impose à examiner le développement esthétique et discursif du reportage littéraire de guerre dans une perspective diachronique et à mettre en lumière les aspects de représentation caractéristiques pour des zones de combat spécifiques, surtout en tenant compte de nouveaux types de guerre ainsi que des évolutions médiatiques.
Bref, l’objectif de la section est de mettre en lumière le genre du reportage de guerre (post)colonial sur le plan historique, générique et médiatique tout en se demandant, si on peut cerner une poétique du reportage littéraire concernant les « nouvelles guerres » et les phénomènes de violence qu’elles génèrent.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ ab 8.30 Uhr | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
9:15-9:45 9:45-10:30 |
9:00-9:45 9:45-10:30 |
9:00-9:45 9:45-10:30 |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
11:00
|
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
14:30-15:15 15:15-16:00 |
14:30-15:15 15:15-16:00 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16:30-17:15 17:15-18:00 |
16:30-17:15 17:15-18:00 |
Les combattantes du quotidien dans les romans subsahariens
Sektionsleitung: PD Dr. Lydia Bauer (Universität Potsdam) und Dr. des. Ibou C. Diop (Humboldt-Universität zu Berlin)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: B11
Sektionsbeschreibung:
Dans son essai Fear of Small Numbers. An Essay on the Geography of Anger paru en 2006, Arjun Appadurai souligne que le temps n’est plus celui de la paix de Westphalie qui fut encore conclue sur la base du respect et de la réciprocité (Appadurai 2009 : 147). Suite à la mondialisation, le monde a complètement changé au XXIe siècle ; Appadurai constate un effacement des frontières nationales et une circulation d’informations, de capitaux et de réfugiés (Ibid. : 148). La guerre n’est plus désormais une activité réglée entre des guerriers armés (Ibid: 30). Herfried Münkler parle de guerres asymétriques (2006) et le politologue Achille Mbembe constate qu’il n’est plus possible de faire une distinction claire et nette entre la paix et la guerre dans des sociétés où règne l’animosité dans la vie quotidienne et où la société est organisée autour de la violence : « Les procédures de différenciation, de classification et de hiérarchisation aux fins d’exclusion, d’expulsion, voire d’éradication, sont partout relancées. » (Mbembe 2013 : 45) L’une des causes de ces combats internes résulte du fait qu’une grande partie de l’humanité est exclue du marché mondial. Ainsi Mbembe constate-t-il : « Si, hier, le drame du sujet était d’être exploité par le capital, aujourd’hui, la tragédie pour la multitude est de ne plus être exploitée du tout, de faire l’objet de relégation dans une « humanité superflue », livrée à l’abandon, et dont le capital n’a guère besoin pour son fonctionnement. » (Ibid.: 13). Les femmes sont souvent les premières victimes – ou bien victimisées – dans ces conflits, mais il ne faut pas oublier qu’elles sont aussi des combattantes : « Moteur central de l’économie africaine » (RFI 2017) mais souvent « invisibles » dans la société, les femmes s’opposent à l’inégalité du statut, en ce qui concerne par exemple l’accès à la terre, et réclament la protection et la réhabilitation de la dignité de la femme. Dans son essai Fonction politique des littératures africaines écrites, l’écrivaine sénégalaise Mariama Bâ a revendiqué pour la littérature africaine que soit donnée « […] à la femme noire une dimension à la mesure de son engagement prouvé à côté de l’homme dans les batailles de libération, une dimension à la mesure de ses capacités démontrées dans le développement économique de notre pays. » (Bâ 1981 : 7) En juillet 1987 a paru au Sénégal le premier numéro de la revue Fippu, « se rebeller » en wolof. La sociologue, politicienne et fondatrice du mouvement féministe « Yewu Yewi », Marie-Angélique Savané, y milite pour les droits de la femme dans la vie privée et publique. (Almeida 1994 : 15-16) Puisque le « roman est l’un des lieux où l’existentiel africain contemporain s’est probablement le mieux exprimé – son être collectif et l’expérience singulière des destins individuels, mais aussi ses rêves et ses projections », comme l’explique Felwine Sarr dans Afrotopia (Sarr 2016 : 134), nous voulons nous appuyer dans notre session sur le combat quotidien de la femme subsaharienne dans les romans postcoloniaux. Ce combat inclut aussi bien la lutte contre des structures internes que contre l’ancien colonisateur et contre l’occidentalisation en tant que modèle pour les sociétés africaines. Nous nous intéressons aussi bien à la femme guerrière, combattante, thématisée dans les textes qu’aux femmes auteures qui se révoltent dans leurs œuvres contre la corruption, l’exploitation, l’injustice et l’oppression en se battant avec leurs plumes pour leurs droits à l’indépendance et à la liberté comme ce fut et c’est le cas d’auteures comme Mariama Bâ, Calixthe Beyala, Ken Bugul, Fatou Diome et Léonora Miano. Considérées comme vecteur de créativité, car obéissant à des contraintes à la fois internes et externes, les crises sont les moments de procéder à l’état des lieux, permettant effectivement à l’auteure de fouiller dans différentes sphères de la vie psychologique, philosophique, sociale et sociologique. Les auteures transgressent par le biais de la crise les disciplines pour exprimer dans la création artistique et littéraire leur tableau intérieur tout en posant un regard sur le passé, le présent ou le futur. Ainsi, nous souhaitons des contributions provenant d’horizons divers des lettres ou de la linguistique romane, en croisement avec les sciences humaines, les sciences sociales et les sciences de la communication, l’intermédialité, la psychologie, la sociologie et les études de genre.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ ab 8.30 Uhr | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Ibou Diop (HU Berlin)/ Lydia Bauer (Universität Potsdam) ─ Acceuil Susanne Gehrmann (HU Berlin) ─ |
Charlotte Grace Mackay (Université de Melbourne, Australie) ─ Les femmes womanistes de Fatou Diome : oppression, résistance et épanouissement du local au transnational dans Celles qui attendent Isabelle Dangy (CIEREC, Saint-Étienne) ─ |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
|
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
Koffi Anyinefa (Haverford College, USA) ─ Méréana et ses sœurs: féminisme au quotidien dans Photo de groupe au bord du fleuve d'E. Dongala |
Guy Aurélien Nda'Ah (l’Université de Yaoundé I au Cameron) ─ Léonora Miano et ses amazones : pour une écriture de la rupture Laura Büttgen (RWTH Aachen University) ─ |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
Helke Kuhn (UCAD, Dakar) ─ « Yalla Yalla bey sa toll » ou la force féminine dans l'oeuvre romanesque de Aminata Sow Fall Ibou C. Diop (HU Berlin) ─ |
Jaouad Serghini (Université Mohammed Premier Oujda, Maroc) ─ L’écriture du corps chez Ken Bugul, vers une nouvelle forme de combat Lydia Bauer (Universität Potsdam) ─ |
Guerre et paix: l’imaginaire de l’Europe dans la littérature française (de la Renaissance à l’extrême contemporain)
Sektionsleitung: Prof. Dr. Rotraud von Kulessa (Universität Augsburg)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 218
Sektionsbeschreibung:
La question de l’Europe a été l’un des enjeux majeurs des élections présidentielles en France cette année et continue à préoccuper les esprits des deux côtés du Rhin. Ainsi en Allemagne, alors que les uns craignent de devoir passer à la caisse pour financer les voisins, les autres descendent dans la rue tous les dimanches après-midis lors des manifestations Pulse of Europe afin de montrer leur soutien au projet européen. Or, l'idée d’une union européenne est déjà esquissée au XVIIe siècle, tout au moins dans les textes, comme en témoignent les Mémoires du duc de Sully. Dans le souci d’assurer la paix perpétuelle en Europe, cette idée est reprise au XVIIIe siècle par des penseurs tels que l’abbé de Saint-Pierre, Rousseau et Kant. L’idée de valeurs européennes universalistes se fraie un chemin alors même que les philosophes et hommes et femmes de lettres réfléchissent sur des questions telles que le relativisme culturel et l’eurocentrisme. La question de l’équilibre européen est centrale pour ceux et celles qui écrivent au moment de la Révolution française ou de l’Empire qui redéfinissent la littérature alors même que les combats et traités de paix aboutissent au réajustement des frontières.
Au XIXe siècle, on continue à interroger ces questions, tout en accentuant les notions de nation et d’identité nationale. Le couple franco-allemand reste un sujet de prédilection en littérature, et Victor Hugo défend ardemment cette union comme moteur de l’Europe. Cependant, l’union européenne ne s’est pas faite dans la foulée au grand dam des intellectuels. Il a fallu les deux guerres dites « mondiales » pour qu’un véritable projet européen se concrétise. Sa traduction, plus économique que culturelle ne répond pas toujours aux souhaits des écrivains comme en témoignent des textes de Camus ou de Romain Gary.
Avec la montée des populismes, le Brexit et la crise des migrants, l’Europe est malmenée. Des auteur(e)s dont le regard sur l’Europe est en quelque sorte « étranger » viennent cependant nous rappeler nos valeurs européennes communes ainsi que l’importance du projet européen.
Lors de cette section, nous souhaitons réfléchir, sur une large échelle diachronique, au rôle politique de la littérature avec son potentiel visionnaire et utopique lorsque c’est d’Europe qu’il s’agit. Les communications pourront être monographiques (autour d’un auteur ou d’une œuvre), se pencher plus largement sur la question de la circulation et de la réception des idées européennes, ou aborder plus largement la question du traitement littéraire de l’Europe au cours des siècles.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ ab 8.30 Uhr | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
9:00 9:30 10:00 |
9:00 |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
|
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
14:30 15:00 15:30 |
14:30 15:00 15:30 16:00 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16:30 17:00 17:30 |
Discussion finale/ Abschlussdiskussion |
Esthétiques de la guerre – Éthiques de la paix
Sektionsleitung: Prof. Dr. Jochen Mecke (Universität Regensburg) und Prof. Dr. Pierre Schoentjes (Université de Gand)
Veranstaltungsort: Gebäude 22, Raum: 106
Sektionsbeschreibung:
Der Erste Weltkrieg ist ein Wendepunkt in der europäischen Geschichte, dessen Bedeutung kaum zu überschätzen ist. Das „lange 19. Jahrhundert“ endet abrupt, Monarchien werden zu Demokratien, Staaten wie Österreich-Ungarn oder das Osmanische Reich lösen sich auf und neue Staaten wie Jugoslawien oder die Tschechoslowakei werden gegründet, in Afrika und Asien beginnen sich die Kolonien von ihren Kolonialherren zu lösen, die Machtverhältnisse verschieben sich von Europa nach Amerika und die USA werden endgültig zur Weltmacht. Schließlich wird die „Urkatastrophe des 20. Jahrhunderts“ weitreichende Konsequenzen für den weiteren Verlauf der Geschichte in Europa und der Welt haben, die bald in den Zweiten Weltkrieg führen werden. Der Friede nach dem 1. Weltkrieg bereitet den 2. Weltkrieg vor.
Das Ausmaß an Verlusten überstieg alles bisher Dagewesene: 10 Millionen Tote und 20 Millionen Verwundete, allein unter den Soldaten. Die deutsche, französische, russische und italienische Armee verlor im Krieg im Schnitt etwa 15% ihrer Soldaten, Österreich-Ungarn, Serbien und das Osmanische Reich rund 20%, Rumänien sogar 28%.
Doch nicht nur Opfer, Kosten und Folgen des Krieges nahmen bisher nie gekannte Ausmaße an, sondern auch der Krieg selbst stellte in vielerlei Hinsicht ein völliges Novum in der Militärgeschichte dar, auf das die militärischen Führungen schlecht vorbereitet waren. Der erste Weltkrieg war der erste industrielle Massenkrieg mit einem großen Aufwand an Maschinen und Munitionen, mit neuen Kommunikationstechniken und neu entstehenden Waffengattungen. Die neuen technischen Möglichkeiten des modernen Materialkrieges entzog den klassischen Formen der Kriegsliteratur jegliche Grundlage: Während man die Taten der Soldaten in traditionellen Kriegen noch erzählen kann, lassen sich moderne Stellungs- und Grabenkriege und Materialschlachten nicht mehr mit den konventionellen Mitteln epischen Erzählens bewältigen. Maschinengewehre, Schrapnells, Kanonen, Bomben und Granaten haben nicht nur die Kriegsführung verändert, sondern auch das klassische Erzählgerüst aus den Angeln gehoben und neue Formen des Schreibens hervorgebracht. Lange bevor die Entmenschlichung zum Signum moderner Kunst und Literatur wurde, war sie im 1. Weltkrieg zur Realität der Soldaten geworden.
Die Sektion möchte daher der Frage nachgehen, wie Literatur auf diese Herausforderung reagiert. Dabei sollen unterschiedlichste Ausdrucks- und Gattungsformen betrachtet werden: Das Spektrum umfasst Tagebuchaufzeichnungen, Briefe und Reportagen, Erzählungen, Novellen, Romane, lyrisch-poetische und dramatische Texte. Ein besonderes Augenmerk wird dabei auf der Frage liegen, mit welchen literarischen Techniken Autoren auf die neuen Bedingungen des Krieges reagieren und welche Positionen sie in poetologischer und ästhetischer Hinsicht beziehen.
In literaturhistorischer Hinsicht möchte die Sektion möchte dabei auch die unterschiedlichen Epochen der Beschäftigung mit dem 1. Weltkrieg untersuchen: Einen ersten Schwerpunkt bilden dabei die Werke von Zeitzeugen, das heißt Werke derjenigen Autoren, die den Krieg selbst miterlebt haben, schließlich werden auch die Darstellungen durch die Generation der Kinder und Enkel der „Poilus“ mit einbezogen. Die folgenden drei Epochen interessieren uns im Besonderen: der Krieg und die unmittelbaren Nachkriegsjahre, die Zeit zwischen dem 1. Und 2. Weltkrieg und die 80er Jahre, in denen die Enkelkinder sich mit den jungen Menschen identifizieren, die ihre Großeltern 1914 waren.
Dabei möchte die Sektion die Untersuchung unterschiedlichen Gattungs- und Ausdrucksformen sowie auch die unterschiedlichen Epochen mit einem neuen Ansatz kombinieren, der als theoretische und methodische Klammer der verschiedenen Analysen dient. Der Fokus liegt dabei auf einer konkreten Forschungsperspektive, aus der die einzelnen Werke untersucht werden sollen. Es geht um die ethische Dimension der konkreten Gestaltung der Texte, die sowohl für faktuale als auch für fiktive Texte greift. Unmittelbar wird diese Dimension etwa bei Darstellungen der Tötung feindlicher Soldaten greifbar. Denn während der Krieg die Lizenz zum Töten verleiht, ist die Lizenz zur Darstellung des Tötens keineswegs eine literarische Selbstverständlichkeit. Allerdings umfasst die ethische Dimension literarischer Darstellungsformen wesentlich mehr, denn es geht um die Untersuchung der ethischen Einstellung, die durch die jeweilige ästhetische Form vermittelt wird. Um den gewählten Ansatz durch ein weiteres konkretes Beispiel zu veranschaulichen: Es fällt auf, dass sowohl die Tagebücher als auch die fiktionalen Schilderungen des 1. Weltkrieges die existenziell bedeutsamsten Ereignisse wie Kampf, Verwundung und Tod zum Teil auch der nächsten Kameraden und Freunde oftmals in einer nüchternen, sachlichen Sprache schildern, dies ganz unabhängig von der Nation, der die Autoren angehören. Was später in Deutschland unter der Kategorie „Neue Sachlichkeit“ eine literarische Strömung zusammenfassen sollte, bildete sich hier im ersten Weltkrieg heraus und zwar nicht nur in Deutschland, zum Beispiel bei Erich Maria Remarque oder Ernst Jünger, oder in Amerika bei Ernest Hemingway, sondern auch in Frankreich bei Barbusse, Cendrars oder Genevoix. Daraus ergeben sich eine Reihe von Fragen:
Was steht bei diesen ästhetischen und gleichzeitig ethischen Stellungnahmen auf dem Spiel? Was sind die Ursachen und Folgen dieser Positionsbestimmungen? Welche Haltungen generieren sie bei den Lesern? Liefert die ethische Dimension der Ästhetik eine Erklärung für die so oft bemängelte ästhetische Qualität der literarischen Werke der Zeugen, zumindest wenn den literarischen Kanon der Moderne als Maßstab nehmen? Um diese Fragen zu beantworten, möchte die Sektion einen intensiven und fruchtbaren Dialog zwischen international renommierten Forschern und jungen Nachwuchswissenschaftlern initiieren, die am Anfang ihre Laufbahn stehen.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Jochen Mecke (Ratisbonne), Pierre Schoentjes (Gand) – Jochen Mecke – |
Aïssatou Abdoulahi (Maroua-Cameroun) – Pierre Schoentjes (Gand) – |
Wolfgang Asholt (Berlin) – Helmut Meter (Klagenfurt) – |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | manifestation plénièe/Plenarvortrag | manifestation plénièe/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
Daniel Aranda (Nantes) – Teresa Hiergeist (Erlangen) – |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
Thabette Ouali (Tunis) – Johannes Klein (Ratisbonne) – |
Anne-Sophie Donnarieix (Ratisbonne) – Stefan Schreckenberg (Paderborn) – |
14:30–16:00 Uhr
Nicolas Bianchi (Montpellier) – Tamar Barbakadze (Lausanne) – |
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
Timothée Pirard (Münster) – Jean Kaempfer (Lausanne) – |
Franca Bruera, Krizia Bonaudo (Turin) – Raconter le conflit par le biais du spectacle forain : images de guerre au théâtre à l’époque des premières avant-gardes historiques Christian von Tschilschke (Siegen) –
|
Krieg und Frieden in der Epik Frankreichs (ca. 1500–1800)
Sektionsleitung: Roman Kuhn und Daniel Melde (Freie Universität Berlin)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 101
Sektionsbeschreibung:
Die Epik konstituiert sich seit der Antike entscheidend über Konflikte und Kriege, die einerseits das entscheidende Movens der epischen Handlung bilden und andererseits als außerliterarische Faktoren die Eposproduktion wie -rezeption beeinflussen. Während Michail Bachtin das Epos noch als “erstarrtes und nahezu abgestorbenes Genre” bezeichnete, das monologisch eine “durch und durch fertige Weltanschauung” vertrete und damit ideologiestabilisierend wirke, steht spätestens seit der two voices-Theorie zu Vergils Aeneis und im Lichte der jüngeren Eposforschung fest, dass die ideologische Konfliktmodellierung im Epos auf äußerst vielschichtige Weise, z.B. in einem affirmativen, subversiven oder auch komisch-ironischen Gestus, erfolgen kann.
Für die Epik Frankreichs von etwa 1500 bis 1800 stellt sich die Situation wie folgt dar: Im Zuge der (Re-)Orientierung an antiken Modellautoren bildet sich eine normative Gattungspoetik heraus, die im Bereich der Epik oft in Konflikt zur poetischen Praxis gerät. Ein ‘Nationalepos’ nach vergilischem Vorbild, das der französischen Sprache und Literatur Ruhm verschaffen soll, kommt allerdings nicht zustande. Stattdessen entsteht in Frankreich ein enormes Panorama epischer Dichtung sowohl in französischer als auch lateinischer Sprache, das seinen Inhalt zumeist aus der – oft auch unmittelbaren – französischen Geschichte bezieht, die im Zuge von Zentralisierung und konfessioneller Zersplitterung durch vielfältige Spannungen geprägt ist. Die Spannbreite der gattungsmäßigen Ausdifferenzierung reicht dabei von historisch-heroischen über biblisch-hagiographische und didaktische Epen bis hin zur burlesken Komisierung.
Die Sektion möchte die produktive Dimension der frühneuzeitlichen Epik Frankreichs in Zeiten von Kriegen, Krisen und Konflikten unter folgenden Teilaspekten betrachten:
- Wie werden Konflikte in der Epik aufgebaut und modelliert? Als Gegenstand der primären Handlungsebene und/oder außerliterarischer Referenzrahmen sind politisch-ideologische, konfessionelle oder auch philosophische Antagonismen von zentraler Bedeutung für das Epos. Wie ist im konkreten Text die Bezugnahme und Einbettung dieser Konflikte zu betrachten? Findet sich eine harmonisierende und potentiell identitätsstiftende geschlossene Struktur (“Siegerepik”) oder sind vielmehr narrative Unordnung und ideologische Instabilität (“Verliererepik”) zu beobachten? Wie werden Kriege und Konflikte im Bereich zwischen diesen Extrempolen verhandelt?
- Eng mit der Gattung des Epos verbunden ist die (häufig titelgebende) Figur des Helden. Innerhalb des Spektrums des Heldischen kann dabei aber sehr unterschiedlich auf den Anteil des Kriegerischen reflektiert werden: Ist der Held einer, der sich primär durch heroische Kriegstaten auszeichnet oder aber sind daneben und eventuell gar in Opposition zu diesen anderweitige Tugenden in den Fokus gerückt? Wie werden Helden in den diversen Traditionen der Komisierung des Epos gezeichnet (Burleske, Travestie, Heroikomik)?
- In kriegerischen Auseinandersetzungen aber auch (und besonders) durch Friedensschlüsse werden neue Verhältnisse geschaffen und zugleich sind kriegerische Auseinandersetzungen bzw. deren Antizipation seit jeher ein Motor technischer Neuerungen gewesen. Mit Friedensschlüssen ist zudem in der Regel die Ambition verbunden, einen neuen Zustand ‘auf Dauer zu stellen’. Wie reagiert das Epos hierauf? Wie fließt Neues in das Epos ein, wie wird es ‘inszeniert’ oder (etwa im Falle des epischen Lehrgedichts) aufbereitet?
- Wie werden Krieg und Frieden in der (historischen) Poetologie des Epos verhandelt? Gelten sie als zentraler Bestandteil des Epos oder wird die Möglichkeit eines Friedensepos erwogen? Wie wird in diesem Zusammenhang auf unterschiedliche Gattungstraditionen rekurriert (chanson de geste, romanzo, Bibelepik etc.)?
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
9.00 I. L’ESTHETIQUE DE LA GUERRE EPIQUE 9.10 9.50 |
9.10 9.50 |
9.10 9.50 |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–12:30 Uhr
IV. PERSPECTIVES COMPARATISTES 11.00 11.40 12.20 |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
14.30 15.10 |
14.30 15.10 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16.30 II. CONCEPTIONS DU HEROS EPIQUE 17.20 |
16.30 III. AFFRONTEMENTS POLITIQUES DANS L’EPIQUE 17.20
|
Formes héritées et transformation littéraire. Ecritures de la guerre, de la captivité et de la persécution au XXe siècle
Sektionsleitung: Prof. Dr. Albrecht Buschmann (Universität Rostock), Prof. Dr. Catherine Milkovitch-Rioux (Université Blaise Pascal, Clermont 2) und Prof. Dr. Isabella von Treskow (Universität Regensburg)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 215
Sektionsbeschreibung:
La littérature et la culture du XXe siècle sont valorisées, dans la plupart des cas, dans une perspective d’innovation, de modernisation accélérée, comme réalisations de l’esprit rebelle de l’art et des mouvements non-conformistes. Ainsi, on a démontré, et à raison, combien la Grande Guerre a inspiré l’écriture, et a favorisé l’émergence d’esthétiques et de phénomènes nouveaux comme le mouvement Dada, et combien la Deuxième Guerre mondiale a stimulé la création littéraire, et continue à l’animer, voire à l’aimanter, entre autres en réorientant les questionnements littéraires vers la possibilité d’un genre testimonial. On a étudié les réactions littéraires à la Shoah et à la persécution nazie, politique et autre. L’accent a également été mis sur la rénovation des genres suite aux guerres d’indépendance, en Algérie principalement. On a constaté combien il faut prendre en compte, pour ce qui est de l’écriture de la guerre, la situation spécifique historique et les circonstances d’écriture.
Il n’en reste pas moins qu’un aspect de l’histoire littéraire semble avoir été négligé, celui du rapport entre tradition et création, entre la propulsion en avant et la sécurité par le recours aux genres établis. Ainsi, on étudiera dans cette perspective les œuvres élaborées, de grande notoriété, qui ont été créées en rapport avec les guerres nationales et civiles, la Shoah et la persécution de minorités au cours du XXe siècle, notamment liées à la captivité, et une littérature moins connue, souvent marginalisée : ainsi des textes et d’œuvres d’art touchant l’écriture, comme l’opérette. L’objectif est d’évaluer la relation entre l’héritage littéraire et culturel et sa transformation lors des situations de conflits les plus violents ; en particulier, dans la situation spécifique de la captivité et la longévité de la littérature, telle celle du théâtre. On étudiera au sein de la section les modes d’adaptation et de subversion de formes traditionnelles, leur potentiel, mais aussi la lourdeur qui peut en émaner. L’examen peut concerner aussi bien le retour au savoir culturel que les réflexions concernant les réactions dues aux effets traumatisants, l’impact du contexte historique sur l’écriture et la métamorphose des formes à travers le siècle jusqu’aujourd’hui en Europe, et au-delà.
La section s’intéresse sous cet angle à l’écriture en tant qu’activité culturelle et à la littérature comme le résultat de cette activité : la fonction esthétique, la mobilisation de ressources créatives, le dynamisme des structures sociales et transnationales et le maniement de l’héritage culturel. L’orientation concerne les contextes historiques conflictuels mentionnés, mais invite aussi expressément à se pencher sur la production culturelle lors du génocide au Rwanda, de la guerre d’Algérie ou la crise politique algérienne des années 1990, lors des conflits sociaux massifs ou des guerres civiles. De plus, on s’intéressera au rapport entre l’art, y compris le cinéma, les journaux, les monuments ou les archives, et l’identité culturelle qui semble devenir plus étroit dans les conditions de combat, d’internement et de persécution.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Cécile Quesney (Bruxelles) – Cécile Rousselet (Paris) – Hartmut Duppel (Regensburg) – |
Melanie Fröhlich (Freiburg i. B.) – Stefanie Boßhammer (Konstanz) – Anja Bandau (Hannover) – |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr
|
Angelika Groß (Osnabrück) – Mykyta Steshenko (Paris) – Silke Segler-Meßner (Hamburg) – |
Claudia Gronemann (Mannheim) – Boualem Belkhis (Tizi-Ouzou) – Katharina Gröber (Regensburg) – |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
Mohamed-Racim Boughrara (Saint-Etienne) – Albrecht Buschmann (Rostock) – Isabella von Treskow (Regensburg) – |
Bachira Allaoua (Tizi-Ouzou) – Sarah Burnautzki (Mannheim) – Messan Tossa (Lomé) – Anne Mathieu (Nancy) – |
Conflits sur/dans la langue: perspectives linguistiques, argumentatives et discursives
Sektionsleitung: Prof. Dr. Geneviève Bernard Barbeau (Université du Québec à Trois-Rivières), Dr. Franz Meier (Universität Augsburg) und Prof. Dr. Sabine Schwarze (Universität Augsburg)
Veranstaltungsort: Gebäude 22, Raum: 215
Sektionsbeschreibung:
Des débats sur la féminisation des titres – ou, plus récemment, sur l’écriture inclusive – aux conflits entre majorités et minorités linguistiques en passant par le dissensus entourant la question de la norme, il est fréquent que la langue suscite « passions et polémiques », pour reprendre l’expression de Marie-Anne Paveau et de Laurence Rosier (2008), dans l’espace francophone. Or, si ces conflits sur la langue ont fait l’objet de nombreuses études, la façon dont ils se construisent et se manifestent dans la langue, elle, a été plus négligée.
Cette section, organisée dans le cadre du 11e congrès de l’Association des francoromanistes allemands, vise à combler ce vide en faisant le pont entre l’analyse des conflits linguistiques et celle de la matérialité discursive par laquelle ils prennent forme. L’objectif est de comprendre les mécanismes parfois subtils par lesquels émergent les prises de position conflictuelles au sujet de la langue et de faire état des phénomènes sociaux plus larges qui mènent à la polémique ou à la querelle, voire à la violence verbale. Voici une liste, non exhaustive, des questions susceptibles d’être explorées:
- Comment sont nommés ces conflits (débats, polémiques, querelles, affrontements, controverses, différends, etc.) dans le discours sur la langue et quelles sont les caractéristiques (textuelles, génériques, etc.) qui participent, le cas échéant, à les distinguer ?
- Quelles sont les composantes (lexicales, sémantiques, pragmatiques, etc.) des discours conflictuels sur la langue ?
- Comment ces conflits se construisent-ils au plan (socio)discursif ?
- Quels rôles interactionnels les individus qui y participent jouent-ils ?
- Quelles sont les stratégies argumentatives mobilisées, autant en ce qui a trait au logos qu’à l’ethos et au pathos ?
- Quels sont les procédés rhétoriques employés pour exprimer le conflit ?
- Quelles sont les marques de subjectivité et les modalités discursives caractéristiques des échanges conflictuels sur la langue ?
La section accueillera, dans une perspective interdisciplinaire, des interventions qui cherchent à analyser ces questions à la lumière d’approches linguistiques, argumentatives ou discursives. Nous invitons toute proposition portant sur l’analyse de différents lieux de conflits linguistiques (documents d’archives, presse imprimée et audiovisuelle, journaux en ligne, blogues et forums de discussion, web collaboratif, chroniques de langage, médias sociaux, etc.), et ce, tant en synchronie qu’en diachronie.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr |
9:00 9:30 10:00 |
9:00 9:30 10:00 |
9:00 9:30 10:00 |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | 11:00–ca.12:30 Uhr
11:00 11:30 12:00 |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
14:30 15:00 15:30 |
14:30 15:00 15:30 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16:30 17:00 17:30 |
16:30 17:00 17:30 |
Französisch in Kontakt und in Konflikt: Sprachliche Minderheiten, Substandard und Migrantensprachen
Hinweis: Die Sektionen 14 und 16 haben sich zusammengeschlossen und einen gemeinsamen Zeitplan entwickelt.
Leitung (Sektion 14): Prof. Dr. Daniela Marzo und Dr. Daniela Müller (Ludwig-Maximilians-Universität München)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 111
Beschreibung (Sektion 14):
Le contact – et donc, au moins potentiellement, également le conflit – sont inhérents à toute interaction linguistique et, de manière plus générale, sociale. Ceci est également vrai pour le français standard, qui, malgré les efforts pluriséculaires de la politique linguistique, n’a bien sûr jamais existé à l’état isolé. Il est par conséquent inévitable que la nature du contact aussi bien que les attitudes des locuteurs envers les langues et les variétés concernées aient un impact sur le français lui-même. Les phénomènes linguistiques qui en résultent – qu’ils soient systémiques ou discursifs – ne se manifestent cependant pas seulement dans la langue standard, mais aussi dans les langues et les variétés en contact avec celle-ci, et concernent tous les niveaux de l’analyse linguistique.
La nature du contact social sous-jacent joue alors un rôle prépondérant dans les relations d’influence réciproque entre les langues ou variétés linguistiques : des études du domaine anglophone ont démontré que l’attitude d’un locuteur envers ce qui est différent – qu’il s’agisse de dialectes, de langues, de cultures ou de pays – influe sur son comportement linguistique inconscient (p. ex. Babel 2012). En outre, la compétence des interlocuteurs dans les langues ou variétés en contact ne joue pas seulement un rôle déterminant dans le choix de la langue ou de la variété en général, mais aussi dans le choix des formes linguistiques que l’on y observe (p. ex. Kabatek 2015) – et ce en particulier dans un contexte de bilinguisme individuel et de sociétés plurilingues.
Les grands pays francophones comme la France, le Canada et la Belgique constituent des sociétés hétérogènes dont les groupes ethniques et sociaux, souvent plurilingues, entrent en contact et négocient à cette occasion – entre autres multiples choses – leurs identités linguistiques. On pourra citer ici en exemple la Belgique où le conflit entre la Flandre et la Wallonie se manifeste notamment à travers l’emploi de deux langues nationales dans l’espace public et où le (non-)usage de l’une ou l’autre langue peut, entre autres, marquer l’appartenance à un groupe politique ou social (Vandenbroucke 2017). On peut observer des phénomènes semblables en France, par exemple dans les banlieues conflictuelles, où les jeunes marquent aussi leur appartenance à un groupe de pairs par des biais linguistiques et où la rencontre des nombreuses communautés linguistiques avec le français est susceptible d’engendrer, surtout dans les domaines du lexique et de la morphologie, une productivité linguistique extraordinaire (p. ex. McAuley 2016).
Le contact pluriséculaire entre le français et les langues régionales traditionnelles a, lui – par opposition avec les langues plus « récentes » des migrants –, produit de nouvelles variétés régionales du français, elles-mêmes sujettes à un changement constant. Ainsi Mooney (2016) montre, à partir de l’exemple du Béarn rural, comment la « négociation » entre le gascon et le français se manifeste sur le plan linguistique et aboutit finalement à la formation d’une nouvelle variété du français régional. Les conflits linguistiques ne s’expriment cependant pas seulement dans le positionnement des langues régionales à l’égard du français en tant que langue majoritaire, mais également au sein même des groupes qui s’engagent en faveur des langues régionales et s’efforcent de les revitaliser : étant eux-mêmes hétérogènes, ces mouvements utilisent la langue pour se démarquer les uns des autres. Dans ce contexte, on pourra par exemple mentionner l’emploi, par des groupes d’activistes idéologiquement divergents, de toute une série d’orthographes différentes (Costa 2017).
Zeitplan (Sektion 14 und 16): (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr |
9:00 09:15 09:45 |
9:00 9:30 10:00 |
9:00 9:30 10:00 |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | manifestation plénièe/Plenarvortrag | manifestation plénièe/Plenarvortrag | 11:00–12:00 Uhr
11:00 11:50 |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
14:30 15:15 |
14:30 14:40 15:30 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr |
16:30 17:00 17:30 |
L’oralité mise en scène: morphosyntaxe et phonologie
Sektionsleitung: Prof. Dr. Andreas Dufter (Ludwig-Maximilians-Universität München), Dr. David Hornsby (University of Kent) und Prof. Dr. Elissa Pustka (Universität Wien)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: B12
Sektionsbeschreibung:
Jusqu’à l’invention du phonographe en 1877, nous n’avons pas d’accès direct à l’oral, mais devons recourir entre autres à sa mise en scène littéraire (cf. Goetsch 1985), telle qu’on la trouve dans des oeuvres aussi différentes entre elles comme les Agréables conférences (1649) ou la Farce normande de Maupassant (1882), pour ne fournir que deux exemples. Jusqu’à l’époque toute récente, les corpus oraux resteront si ponctuels que ces matériaux artistiques, auxquels s’ajoutent notamment des films, restent une source indispensable pour l’histoire de la langue parlée (cf. p. ex. Bedjis 2012). Aujourd’hui, néanmoins, la linguistique de corpus nous permet de comparer systématiquement productions et reproductions, mise en scène artistique et quotidienne (cf. Goffman 1959). Cela nous permet d’estimer enfin dans quelle mesure les stéréotypes de l’oral peuvent servir à sa reconstruction, mais aussi à quel point l’oral soi-disant ‘authentique’ est lui aussi à considérer comme construit. De plus, les débats autour de l’âge du français parlé (cf. Hausmann 1992) et la thèse d’une diglossie en France (cf. p. ex. Massot/Rowlett 2013) peuvent être réanimés et nourris d’une multitude de (nouveaux) matériaux de l’oral dans l’écrit : chansons, théâtre de boulevard, bandes dessinées, films d’animation ‒ et dans certains cas aussi livres audio, graffitis, publicité, SMS et messages whatsapp.
L’objectif de cette section est d’analyser ces différents corpus d’oralité mise en scène du côté de la forme linguistique. En français, on note effectivement un écart exceptionnel au niveau du médium (phonie vs graphie) comme de la conception (thèse des deux grammaires ; cf. Blanche-Benveniste 1990) : Sur le plan de la morphosyntaxe, les différences concernent entre autres la négation (pasvsne…pas), l’interrogation (intonation vs inversion), on ‘nous’, le redoublement des pronoms personnels (moi je), l’absence d’accords et les dislocations. Sur le plan de la phonographie (cf. récemment Mahrer 2017), on trouve des écritures phonétiques (<Doukipudonk-tan> pour <D’où qu’il pue donc tant> dans Zazie dans le métro ; cf. p. ex. Blank 1991), des schwas élidés (ptit pour petit), des (non-)réalisations de liaisons (c’est hun choc, vzètes zun mélancolique), des réductions de clusters consonantiques (esprès et exeuprès pour exprès) et des assimilations de sonorité (chsuis pour je suis). En dépassant l’oral au sens strict du terme, dimension de la variation particulièrement développée en français, nous nous intéresserons également à l’oralité au sens plus large : dialectes (cf. p. ex. Dargnat 2006 sur le québécois), accents régionaux, sociolectes urbains, langage des jeunes (de banlieue), etc. – tous confrontés aux représentations de la norme. La section permettra de discuter à quel point l’oralité mise en scène reflète le conflit (ou même la guerre) entre oral et écrit en français et à quel point elle réconcilie expression spontanée et norme figée.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
9:00 9:30 |
9:00 9:30 10:00 |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
14:30 15:00 15:30 |
14:30 15:00 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr |
16:30 17:00 17:30 |
Langues en compétition? Le français dans le contexte plurilingue / Sprachen im Wettstreit? Das Französische im mehrsprachigen Kontext
Hinweis: Die Sektionen 14 und 16 haben sich zusammengeschlossen und einen gemeinsamen Zeitplan entwickelt.
Leitung (Sektion 16): Prof. Dr. Christoph Gabriel (Johannes-Gutenberg-Universität Mainz) und Prof. Dr. Tanja Kupisch (Universität Konstanz)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 111
Beschreibung (Sektion 16):
Like all natural languages, French is in constant contact – and conflict – with other languages and varieties. While until the early modern period, such contact scenarios consisted predominantly in the interaction with autochthonous languages, additional factors leading to multilingual situations have emerged with colonialism and migration. The following aspects can be distinguished.
- With the increasing dominance of French over the centuries, autochthonous languages have been increasingly marginalized. Traces of contact between these languages and French can be found in contemporary varieties of French, e.g., in Midi French, whose prosody has been influenced by contact with Occitan.
- Through colonialism French has been exported to areas where traditionally a different language was spoken. Here, it has developed independently from European Standard French, partially owing to contact with other languages. In this context, one can distinguish between areas in which French is spoken as a first language and majority language and areas where it is spoken as a second and transregional lingua franca.
- There has been migration of non-French speaking groups into French-speaking areas, beginning with the end of the Algerian war and, recently, due to large numbers of immigrants coming to France in the context of the migrant crisis. As a consequence, French is in contact with numerous typologically distant languages, which are partially maintained by the speakers of these heritage languages and which contribute substantially to the emergence of new contact varieties, such as Banlieue French.
- Through migrations of French speakers into areas where other languages are spoken, French is changing, often in form of non-standard varieties: French can become a heritage language and change while being in contact with the dominant language spoken in those areas.
- As a consequence of the situations depicted above, French may be acquired as a second first language during childhood, i.e., in the form of early bilingual acquisition.
- Furthermore, French is being taught as a foreign language in many countries around the world. Due to increasing migration, the learning of French as a foreign language takes place in multilingual contexts, where more than two languages are spoken. Of special interest is the acquisition of French as a third language (L3) by learners, whose linguistic background includes a heritage language that shares certain structural features with the target language (French) and can thus provide the basis for positive transfer.
The goal of this workshop is to investigate the aforementioned multilingual contexts in more detail and to bring together researchers interested in empirical work from both linguistics and language pedagogy. We welcome contributions on French in multilingual contexts, either focusing on the analysis and modelling of linguistic properties at all structural levels, including segmental or prosodic phonology, morphology, syntax, semantics, and discourse, or investigating the teaching of French as a second or foreign language against the backdrop of multilingualism.
Zeitplan (Sektion 14 und 16): (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr |
9:00 09:15 09:45 |
9:00 9:30 10:00 |
9:00 9:30 10:00 |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | manifestation plénièe/Plenarvortrag | manifestation plénièe/Plenarvortrag | 11:00–12:00 Uhr
11:00 11:50 |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
14:30 15:15 |
14:30 14:40 15:30 |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr |
16:30 17:00 17:30 |
Die Krise als Krieg: Weltanschauungs- und Wortkampf populistischer Bewegungen in Krisenzeiten
Sektionsleitung: Sandra Issel-Dombert und Aline Wieders-Lohéac (Universität Kassel)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: E08
Sektionsbeschreibung:
Krisen haben ihre eigene Sprache. Krisen spiegeln sich in Sprache. Krisen entstehen durch Sprache. Was eine Krise ist, verhandelt die Öffentlichkeit in Parlamenten, Medien und persönlichen Gesprächen in sprachlichen Aushandlungsprozessen. Die Krise ist dabei – auch in der Sprache – die Gegenspielerin der Kontinuität. Sie ist eine Zeit der erzwungenen Transformation und damit des Kampfes konkurrierender Gesellschaftserzählungen. Aus diskurslinguistischer Sicht ist sie eine Periode des Weltanschauungs- und Wortkampfes, die sich zwischen zwei Perioden des gesellschaftlichen und sprachlichen Friedens schiebt. In ihr sind die alten Gesellschaftserzählungen und der sprachliche Konsens des Davor aufgekündigt, ohne dass ein neuer sprachlicher und gesellschaftlicher Konsens, eine neue Befriedung für die Zeit des Danach, bereits gefunden wäre. Um sie wird in der Krise gerungen. Als Zuspitzung, als Wendepunkt, als Entscheidung ist die Krise ein Kampf um Deutung, Bedeutung und Umdeutung und damit das zeitlich-räumliche Terrain der Populisten, die in der Krise ihre Chance sehen und den sprachlichen Kampf am radikalsten führen. Sie fordern nicht nur Transformation, sondern den vollständigen Bruch mit den alten Erzählungen und mitunter dem sprachlichen Konsens. So werden Begrifflichkeiten aktualisiert und umgedeutet, neue geschaffen und positiv oder negativ aufgeladen, werden gesellschaftliche Zustände neu bewertet. Nicht selten explizieren populistische Bewegungen ihre Transformationsmotivation selbst als "Krieg gegen das Establishment", konstruieren Katastrophe und Niedergang ebenso wie den Weg zu ihrer Überwindung und der aussichtsreiche Neubeginn am Ende der Krise. Der Populismus als Kraft der (moralischen, politischen, zeitgeschichtlichen) Überwindung wird von der Krise beschworen und beschwört die Krise. Damit wirkt er in der Sprache als produktive Kraft und verändert den Diskurs, fordert gesellschaftliche Gegenbewegungen heraus und diffundiert seine Sprache und Gedanken in den gesellschaftlichen Mainstream – und damit in die Zeit des Friedens nach der Krise.
Zum Agenten der Krise im Diskurs kann dabei heutzutage jeder werden: (online) alle Individuen oder ganze Bewegungen wie Nuit debout, Le Printemps Érable, La France Insoumise oder En Marche. Wortreich und kreativ protestieren sie gegen die derzeitige Situation und fordern einen Neubeginn. Anderen wiederum ist es bereits zu viel des Wandels. Sie vereinen sich in konservativen (populistischen) Bewegungen wie der Manif pour tous und sehen den (moralischen) Neubeginn im Rückschritt. Diese gesellschaftliche Sphäre wechselwirkt auch mit der parlamentarischen, wo vor allem rechte populistische Parteien von der Krise profitieren und sie durch Homogenität zu überwinden versprechen, die es, betrachtet man die Krisendiskurse, nicht zu geben scheint.
Aus diskurs- und politolinguistischer Perspektive wollen wir den sprachlichen Konstruktionen populistischer Bewegungen im Wortkampf der Krise nachgehen und damit ihrem Bild und Einfluss im Frieden des Davor und Danach. Wir wollen Brüche, Katastrophen und Niedergang ebenso betrachten wie Transformation, Neubeginn und Wandel.
– Wie wird der Kampf um die Worte, der Krieg gegen das Establishment in der Krise geführt?
– Wie werden Begriffe neu gedeutet bzw. umgedeutet?
– Welche Vorstellungen vom Davor und Danach der Krise konkurrieren in den jeweiligen Bewegungen?
– Wie verändert der Populismus in der Krise Sprache und Diskurse?
– Wie konstruieren Populismus und Extremismus die Krise und ihre Überwindung?
– Wie unterscheiden sich unterschiedliche populistische Ansätze bzw. verschiedene populistische Agenten in derselben Krise in ihren Diskursen?
– Wie reagiert das Establishment auf den Kampf, zu dem es sich von den Populisten herausgefordert sieht?
Mit einem breiten methodischen Instrumentarium, auf lexikalischer, syntaktischer, textueller Ebene, uni- oder multimodal, diachron und synchron und auch komparativ wollen wir uns in dieser Sektion der Sprache des Populismus in der Krise als Sprache des Übergangs nähern.
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30/ Ab 8:30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr |
9:30 10:00 |
||
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénière/Plenarvortrag | Séance plénière/Plenarvortrag | |
12.30-14.30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30-16:00 Uhr |
14:30 15:00 Julia Lange (Duisburg-Essen) – 15:30 Verena Weiland (Heidelberg/Paris-Est) – Sprachliche Muster des Populismus im französischen Sicherheitsdiskurs |
14:30 15:00 15:30 Christiane Conrad von Heydendorff (Mainz) – Demagogie: Die verbale Waffe in der Darstellung mittelalterlicher Kampfszenarien |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr
|
16:30 17:00 Johanna Mencke (Göttingen) – 17:30 Daniela Pirazzini (Bonn) – |
16:30 17:00 Antje Lobin (Mainz) – 17:30 Abschlussdiskussion |
Demokratie- und Europabildung: Krisen und Konflikte und deren didaktisches Potential für den Fremdsprachenunterricht Französisch
Sektionsleitung: Dr. Kathleen Plötner (Universität Potsdam) und Jun.-Prof. Dr. Aline Willems (Universität zu Köln)
Veranstaltungsort: Gebäude 41, Raum: 104
Sektionsbeschreibung:
Die Vermittlung von demokratischen Grundwerten, wie bspw. Menschenrechts- und Friedenserziehung, aber auch ökologische Bildung und Umwelterziehung, sind seit Jahrzehnten im Schulgesetz und in den Bildungs- bzw. Rahmenlehrplänen verankert, so auch in den Bildungsstandards für die erste Fremdsprache (Englisch/Französisch) für den Mittleren Schulabschluss, in denen die KMK (2004: 6) den „Beitrag der ersten Fremdsprache zur Bildung“ u.a. in der Erziehung der Schülerinnen und Schüler zu „offenen, toleranten und mündigen Bürgern“ sieht. „Politische Bildung ist ein notwendiger Bestandteil der Demokratie“, proklamiert das Bundesministerium des Inneren (BMI 2017) und unterhält zur Förderung eben jener u.a. die Bundeszentrale für politische Bildung (BpB), welche über Schwesternorganisationen auf Landesebene verfügt.
Wenn demnach politische Bildung als ein alle Fächer betreffendes Unterrichtsprinzip und nicht als singuläres Schulfach verstanden werden soll (vgl. Detjen 2015) und Demokratiebildung als essentieller Bestandteil der politischen Bildung erachtet wird, müssen auch im Französischunterricht Lerngelegenheiten kreiert werden, in denen Schülerinnen und Schülern „Möglichkeiten der aktiven demokratischen Gestaltung von gesellschaftlicher Gegenwart und Zukunft“ (RLP Berlin-Brandenburg 2017: 26) aufgezeigt werden. Demokratisches Handeln ist nicht per se eine Grundfähigkeit, sondern muss gelernt werden. Dabei geht es einerseits um das Wissen vom „Wesen demokratischen Handels“ als auch um „selbstbestimmte Mitwirkung in schulischen, lokalen und globalen Kontexten“ (RLP Berlin-Brandenburg 2017: 26).
Krisen und Konflikte kommen in der Demokratiebildung eine besondere Rolle zu, denn, so Thormann (2012: 28), „wenn Schüler in der Schule Konflikte analysieren und beurteilen, erkennen sie die Besonderheiten des Politischen und sie erwerben die Fähigkeit zur Mitbestimmung“. Das heißt, Krisen und Konflikte (als Teil der Demokratie) werden als etwas Normales und Produktives wahrgenommen, da sich im Disput Meinungspluralität entfaltet (vgl. Thormann 2012: 29). Demokratie wird als etwas Widersprüchliches erachtet oder, wie Jorge Semprún (2006: 190) treffend formuliert, „la democracia es una reforma permanente“ und ist folglich von Krisen und Konflikten geprägt, um sich stets zu erneuern respektive zu reformieren. Krisen und Konflikte werden an die Schülerinnen und Schüler herangetragen, um sie in diese zumindest theoretisch zu involvieren und Meinungsbildung zu fördern sowie die Fähigkeit der Mitbestimmung zu entwickeln.
Dass Konflikte und Krisen zu Allianzen und Einheit führen können, lässt sich u.a. an der Europäischen Union zeigen: die Europäische Union kann als ein Produkt der Geschichte, ein Produkt von gesellschaftlichen und religiösen Kämpfen – so auch als das Produkt des Kampfes gegen den Nationalsozialismus und gegen den sowjetischen Totalitarimus (vgl. Semprún 2006: 137-138) – verstanden werden. Unter dem Begriff der ʻEuropabildung‘ versteht der Rahmenlehrplan Berlin-Brandenburg (2017: 27) die Öffnung gegenüber Perspektiven anderer, das Praktizieren von Toleranz, Solidarität und Zusammenleben mit Menschen anderer Sprachen und Kulturräume. Im Rahmen der Europäischen Union ist diese Bereitschaft – die Auseinandersetzung mit dem Anderen – von entscheidender Bedeutung, denn Bildung die Europäischen Union war nur durch ein Abgleichen von Werten und Einstellungen unterschiedlicher Nationen möglich. Europa wird als Ort demokratischer Werte, zu denen u.a. Frieden, Freiheit, Gerechtigkeit und sozialer Ausgleich gehören, verstanden. Aufgabe aller Beteiligten ist es, die Entwicklung der demokratischen Werte in Europa zu fördern und ein Verantwortungsbewusstsein bei der Lösung globaler Konflikte zu etablieren. Dass innerhalb des europäischen Bündnisses in letzter Zeit große Differenzen u.a. in der Flüchtlingsfrage oder aber hinsichtlich politischer Kurse existieren sowie Autonomiebestrebungen einzelner Länder oder Gruppen verstärkt sichtbar werden, kann als Zeichen eines innereuropäischen Konflikts gewertet werden, den es auf verschiedenen Ebenen zu verhandeln gilt.
Aus fachwissenschaftlicher und fachdidaktischer Perspektive bieten sich eine Vielzahl an Themen an, anhand derer zunächst soziokulturelles Wissen aufgebaut und anschließend Perspektivübernahmen geübt sowie Konfliktfähigkeit, politische Urteils- und Handlungsfähigkeit als auch methodische Kompetenzen – sowohl im schulischen als auch im universitären Kontext – geschult werden können. Die Analyse verschiedener Handlungstypen (z.B. autoritätsgesteuerte vs. normgesteuerte Interaktion) sowie die damit verbundenen Konfliktlösestrategien sind hier u.a. von Bedeutung.
Im Rahmen der Sektion können fachdidaktische Themenvorschläge zu folgenden Bereichen eingereicht werden:
- Europa in der Krise, Frankreich in der Krise: Arbeitslosigkeit, Rechtsextremismus & Co.
- Freiheit in Gefahr: terroristische Handlungen in Frankreich und Europa
- Frankreich im Umgang mit Minderheiten
- Frankreich und die Frauenquote
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr
|
Kathleen Plötner (Potsdam) & Aline Willems (Köln) – Gerda Haßler (Potsdam) – |
Claudia Schlaak (Mainz) – Kristian Raum (Dresden) – |
|
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | manifestation plénièe/Plenarvortrag | manifestation plénièe/Plenarvortrag | |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
Manuela Franke (Duisburg-Essen) – Aline Willems (Köln) – |
Marc Blancher (Stuttgart) – Christian Koch (Siegen) – |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr |
Frank Schöpp (Würzburg) – Cordula Neis (Flensburg) – |
Benjamin Inal (Marburg) – Christian Schäfer (Erlangen) – |
Krise des Französischunterrichts?! Empirische Forschung zum Studium der Frankoromanistik – Lehramtsstudierende als Betroffene und Agierende
Sektionsleitung: Prof. Dr. Birgit Schädlich (Georg-August-Universität Göttingen), Matthias Grein (Georg-August-Universität Göttingen/Universität Hamburg) und Janina Vernal Schmidt (Leuphana Universität Lüneburg)
Veranstaltungsort: Gebäude 22, Raum: E25
Sektionsbeschreibung:
Das (Schul)Fach Französisch wird als in einer Krise befindlich beschrieben, ist allerdings konstant die Schulfremdsprache mit den zweitmeisten Lernenden, weshalb diese Krisenbeschreibung zu undifferenziert erscheint und Präzisierung verlangt: Forderungen zur deutsch-französischen Zusammenarbeit und zu einer programmatischen Stärkung des Französischen stehen einer hohen Abwahlquote, dem angeblich schlechten Image des Fachs und einer Demotivation der Schüler*innen bezüglich des Erlernens der Sprache gegenüber (Caspari 2010).
Ein Gros der Forschungsliteratur fokussiert sich – häufig aus einer konzeptionell-theoretischen Perspektive – auf diese Krise bezüglich schulischen Französischunterrichts. Weitgehend – auch empirisch – ungeklärt bleibt die Frage danach, wie sich die Krise in der Praxis der Betroffenen an der Universität niederschlägt. Aus diesem Grund wird in dieser Sektion ein erweiternder Blick auf die Akteur*innen geworfen. Der Schwerpunkt soll dabei auf den Studierenden der Frankoromanistik liegen. Als zukünftige Lehrer*innen spielen sie in den verschiedenen Krisendiskursen potentiell eine herausragende Rolle: Christ (2015) sieht Lehrpersonen als (Mit)Verursachende der Krise und verweist zugleich auf deren Handlungspotenzial, die Krise positiv wenden zu können.
Grundlegend stellt sich dabei die Frage, inwiefern Krisen als potenzielle Auslöser von Bildungsprozessen verstanden und positiv verarbeitet werden können (Koller 2012). Dabei erscheint als besonders relevant zu untersuchen, wie derartige (produktive) Krisen für Studierende der Frankoromanistik aussehen, wie sie angeregt und begleitet werden können – ohne dabei zwangsläufig einer neoliberalen Optimierungslogik der „Krise als Chance“ zu verfallen (Höhne 2012). Schulpraktika (Schädlich 2016) oder Auslandsaufenthalte (Kinginger 2004) stellen typische Gelegenheiten für Studierende dar, mit neuen Perspektiven konfrontiert zu werden.
Es lässt sich weiter fragen, wer die Studierenden der (Franko)Romanistik sind und welche Faktoren sich für die Studienfachwahl als ausschlaggebend herausstellen lassen (Weiß et al. 2010). Damit gelangen auch die Hochschullehrenden der Französischdidaktik und die Fachleiter*innen als Ausbilder*innen des zukünftigen Lehrpersonals in den Fokus. Welche Rolle spielen diese Akteur*innen im gegenwärtigen Krisendiskurs?
Die Verbindung von Forschung und Lehre betrifft ebenso das Verhältnis zwischen den institutionalisierten Einzelsprachen: Ist Mehrsprachigkeit nur Lerngegenstand oder selbst potentielles Medium universitärer Lehre? Darüber hinaus stellt sich die allgemeinere Frage danach, welche sprachlichen und weiteren Kompetenzen für welche Facetten des Studiums und des professionellen Handelns notwendig und gegeben sind (Bürgel/Siepmann 2010; Schädlich 2009).
Auch die Thematisierung von Krisen selbst kann auch untersucht werden, dabei können z.B. Strukturen und Funktionen der Krisendiskurse im jeweiligen Feld fokussiert werden (Fegter 2012).
Die Sektion setzt sich zum Ziel, die sogenannte „Krise des Französischen“ in den skizzierten, unterschiedlichen Facetten zugänglich zu machen.
- Forschung zum Krisendiskurs (Tag 1);
- Forschung über Lehramtsstudierende – Z. B. Lern-, Lehr- oder Reflexionsprozesse der Akteur*innen (Tag 2);
- Forschung von und mit Lehramtsstudierenden – Welche Themen interessieren Studierende? Wie wird mit der Abhängigkeit Studierender von den sie beforschenden Lehrenden verfahren und wie wird die Frage nach der Autor*innenschaft gemeinsamer Produkte verhandelt (Viehbrock 2015)? (Tag 3)
Zeitplan (Stand: 24.09.2018):
Jeudi/Do., 27.09.2018 | Vendredi/Fr., 28.09.2018 | Samedi/Sa., 29.09.2018 | |
A partir de 8h30 / ab 8.30 Uhr |
Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung | Inscription/Registrierung |
9:00–10:30 Uhr |
Einführung Daniela Caspari (Berlin) – |
Sílvia Melo-Pfeifer (Hamburg) – Mark Bechtel (Osnabrück) & Christoph Oliver Mayer (Dresden) – |
Katharina Wieland (Berlin) – Marta García García (Göttingen) – |
10:30-11:00 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause |
11:00-12:30 Uhr | Séance plénièe/Plenarvortrag | Séance plénièe/Plenarvortrag | 11:00–13:30 Uhr
Matthias Grein (Kassel/ Hamburg) – Abschlussdiskussion |
12:30-14:30 Uhr | pause-déjeuner/Mittagspause | pause-déjeuner/Mittagspause | |
14:30–16:00 Uhr |
Jan-Hendrik Hinzke (Bielefeld) – Dagmar Abendroth-Timmer (Siegen) – |
Meike Hethey (Bremen) & Helen Cornelius (Bremen) – Karoline Henriette Heyder (Göttingen) – |
|
16:00-16:30 Uhr | Pause-café/Kaffeepause | Pause-café/Kaffeepause | |
16:30–18:00 Uhr |
Sandrine Eschenauer (Aix-Marseille) & Sterenn Le Berre (Paris) – Diskussion (Krise) |
Clémentine Abel (Freiburg i.B.) – Morten Nissen (Berlin) – Julia Forster (Wien); Julia Kamerhuber (Wien) & Elissa Pustka (Wien) – |